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Histoires Web samedi, juin 14
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Le son des cornes de brume et un simple dossier pour clore cinq jours de discussions entre 175 Etats. Vendredi 13 juin, dans le vieux port de Nice, les bateaux ont mugi au moment où Olivier Poivre d’Arvor, l’ambassadeur pour les pôles et les océans, a présenté l’un des documents finaux de la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), sobrement intitulé les « Engagements de Nice pour l’océan ». Au cœur d’une année dominée par les ambitions prédatrices de Donald Trump, il est associé à une déclaration dans laquelle les Etats « réaffirment » un « engagement ferme en faveur de la conservation et de l’utilisation durable » de l’océan – menacé « par le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution ».

Des principes très généraux qui ne résument pas l’événement. Car, contrairement à certaines Conférences des parties sur le climat (COP), l’UNOC ne devait pas aboutir à un nouvel objectif global. Mais ce sommet a permis d’accélérer des processus multilatéraux en cours et de concrétiser des alliances. Grâce à ce coup de projecteur, le traité sur la haute mer devrait atteindre les 60 ratifications dans les mois à venir, 37 pays se sont alignés pour un moratoire contre l’exploitation des fonds marins et de nombreux Etats ont promis d’augmenter le nombre et la taille de leurs aires marines protégées.

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