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« On est là, on est là. Même si Macron ne veut pas, nous, on est là. » Les chants de quelques centaines de militants font résonner la salle des fêtes de Nancy, dimanche 18 mai. Drapeaux français, européen et socialiste aux mains, ils acclament Olivier Faure. Sur scène, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) plaide pour l’union de la gauche « de Ruffin à Glucksmann » – du député (divers gauche, ex-« insoumis ») de la Somme François Ruffin à l’eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann –, sans laquelle « la gauche ne peut pas gagner ». Ses adversaires en interne, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, et le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, n’ont pas été invités.
Un mois avant le congrès du PS, qui se déroulera à Nancy également, du 13 au 15 juin, et lors duquel sera entérinée la réélection – à l’issue d’un scrutin serré, le 5 juin – d’Olivier Faure à la tête du parti, les Jeunes socialistes (JS) organisaient leur propre congrès. Rémi Boussemart a été élu président du mouvement avec 79,4 % des voix des adhérents. Il succède à Emma Rafowicz, députée européenne depuis 2024.
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