A un an des municipales, à deux ans de la prochaine présidentielle, les socialistes réussiront-ils à se mettre en ordre de bataille pour affronter ces échéances cruciales ? Dans la chaleur étouffante du Palais des congrès de Nancy, où se tient jusqu’au 15 juin le 81e congrès du PS, tous les cadres croisés ce vendredi n’avaient qu’un mot à la bouche : « rassemblement ». Contrairement au congrès fratricide de Marseille en 2023, la victoire sur le fil d’Olivier Faure, reconduit jeudi 5 juin avec 50,9 % des suffrages au détriment du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, ne fait pas débat.
Cette fois-ci, c’est la gouvernance du parti qui se joue, alors que le député de Seine-et-Marne est minoritaire au sein du conseil national, le « Parlement » du parti, où il a obtenu 42 % des suffrages au premier tour. « Avec les premiers fédéraux, on ne sera pas loin de la majorité », corrige son numéro deux, l’eurodéputé Pierre Jouvet, en référence à ce collège de membres qui vont compléter le conseil national.
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