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Quelques baisses enregistrées, comme celles de la mayonnaise, de la confiture de fraises, des bâtonnets de poisson ou du jus d’orange. Mais limitées en moyenne autour de 1 %. A l’inverse, le steak haché, la boîte de haricots verts, le camembert ou la boîte de thon ont pris quelques centimes de plus.

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Résultat, le prix du panier de courses alimentaires élaboré chaque mois par Circana pour Le Monde est resté stable en mai, quasiment à son plus haut niveau, selon les données du panéliste, jeudi 23 mai. D’une valeur à peine supérieure à 100 euros, fin 2021, ce chariot, composé de produits de marques nationales, de marques de distributeur et de « premiers prix », coûte désormais 125,29 euros. La hausse est de 0,3 % sur un an.

Cette photographie des prix des produits alimentaires est à mettre en relation avec le bilan présenté, lundi 13 mai, par le médiateur des relations commerciales. Il expliquait que les fabricants de produits de marques nationales avaient demandé aux distributeurs des hausses de tarif moyennes de l’ordre de 4,5 % pour 2024.

Surgelés et produits frais non laitiers en légère baisse

A l’issue des négociations commerciales achevées fin janvier, le résultat des discussions aurait abouti, selon ses estimations, à une hausse moyenne inférieure à 1 %. Certaines familles de produits, comme les surgelés et les produits frais non laitiers (charcuterie, viande…) étant en légère baisse (entre − 0,5 % et − 1 %), quand d’autres, à l’instar des produits laitiers, de l’épicerie salée et sucrée ainsi que des boissons, seraient en légère hausse (entre + 0,5 % et + 1 %).

Cette quasi-stabilité se retrouve dans le baromètre publié par Circana. Le panéliste, qui scrute tous les achats de produits de grande consommation dans la distribution, note une très légère déflation des prix de 0,1 % sur un an, en mai. Une première depuis le début du cycle de hausse des prix commencé en décembre 2021. Mais cette tendance est liée à la déflation en ce qui concerne les produits d’hygiène et de droguerie, en repli de 2,2 % sur un an. Les tarifs des produits alimentaires progressent, eux, de 0,2 %.

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L’objectif fixé par le ministère de l’économie d’enclencher une baisse des prix alimentaires dans les supermarchés, en légiférant sur une avancée du calendrier des négociations commerciales, n’a donc pas vraiment été atteint.

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