Avec 37,9 °C au thermomètre de la station Météo-France Nîmes-Courbessac, la préfecture du Gard a enregistré ce mercredi 11 juin la plus haute température jamais atteinte si tôt dans la saison depuis 1922. « Une plume de chaleur », pour reprendre les termes des climatologues, équivalant à un pic de chaleur, qui, à la différence d’un épisode caniculaire, se distingue par son caractère éphémère. « Ce sont des températures remarquables sur une journée ou deux, qui ne nécessitent pas de niveau de vigilance particulier », explique Benoît Gacon, prévisionniste régional de Météo-France à Aix-en-Provence, qui annonce « une nouvelle journée avec des températures très supérieures à la normale, au-dessus de 35 °C », samedi 14 juin.
Entre Gard et Hérault, deux départements limitrophes du sud-est de l’Hexagone, les records météorologiques se succèdent et modifient les habitudes des habitants. A Vérargues (Hérault), quelques randonneurs, partis dès 7 h 30, sont de retour en milieu de matinée ce jeudi 12 juin, tout sourire. « On sait qu’à partir de juin, nous ne pouvons plus démarrer après 9 heures, c’est trop tard, explique Monique Martinez, marcheuse régulière, qui dit avoir retenu les leçons de l’été 2019. Je n’ai jamais eu aussi chaud que cette année-là. »
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