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L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

« Pourquoi la mort est-elle le seul horizon cinématographique des personnages gays et trans ? » Le 8 février, le cinéaste Antoine Barraud (Madeleine Collins) mettait les pieds dans le plat dans une tribune publiée sur le site du journal Libération au sujet de quelques films queer récents. Il pointe notamment du doigt les deux longs-métrages du Belge Lukas Dhont, Girl (2018) et Close (2022), pour leur imaginaire mortifère. « Ces images, terribles, sont insupportables pour ces corps si jeunes, si pleins de vie, qui ne demandent pas la sentence, mais le droit de vivre », écrit-il.

Avant même la parution de ce texte, Lukas Dhont a peut-être anticipé le reproche. Il est en tout cas un des consultants au scénario de Young Hearts, premier film d’un de ses amis, Anthony Schatteman, qui propose un tout autre regard sur la découverte de l’homosexualité. Plus doux, plus solaire. Le réalisateur flamand confie qu’il a tourné là le film que lui-même aurait aimé voir plus jeune.

Quand l’histoire commence, Elias (Lou Goossens) a 14 ans, une famille soudée, une bonne bande de copains et une petite amie aimante. Il vit dans un village de Flandre non loin de la ferme de son grand-père, veuf, à qui il rend régulièrement visite. L’emménagement dans la maison en face de la sienne d’Alexander (Marius De Saeger), un garçon du même âge que lui, vient perturber cet équilibre paisible. Surtout quand ce voisin venu de Bruxelles assume sa préférence pour les garçons.

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