Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a annoncé, lundi 21 juillet, que des bombardements avaient visé « des cibles terroristes » houthistes sur le port yéménite de Hodeïda.
« Comme je l’ai clairement indiqué, le sort du Yémen est le même que celui de Téhéran. Les houthistes paieront un lourd tribut pour les tirs de missiles en direction de l’Etat d’Israël », a ajouté le ministre, cité par ses services.
Un responsable sécuritaire des rebelles yéménites a confirmé dans la foulée à l’Agence France-Presse que des frappes israéliennes avaient visé cette infrastructure située dans l’ouest du pays. « Le bombardement a détruit le quai du port qui avait été reconstruit après un précédent bombardement », a déclaré ce responsable sous couvert d’anonymat.
Solidarité avec les Palestiniens
L’armée israélienne a, de son côté, affirmé que parmi les infrastructures visées figuraient « des engins de chantier utilisés pour reconstruire les installations du port », déjà bombardé plusieurs fois par l’armée israélienne, « des conteneurs de carburant, des navires utilisés pour des activités militaires et des actions hostiles contre l’Etat d’Israël ».
Les derniers tirs de missiles depuis des zones sous contrôle des insurgés yéménites, soutenus par l’Iran, vers Israël avaient été interceptés par l’armée israélienne les 10 et 16 juillet.
Depuis fin 2023, les houthistes lancent régulièrement des missiles vers Israël, la plupart interceptés avant leur entrée dans l’espace aérien israélien. Ils ont aussi attaqué des navires considérés comme liés à Israël, affirmant agir par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où l’armée israélienne est en guerre contre le Hamas. Cette guerre a été déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023.