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Le sénateur Yannick Jadot, qui brigue la Mairie de Paris en 2026, veut être investi par son parti, Les Ecologistes (ex-EELV), sans affronter d’autres candidats lors d’une primaire, a-t-il dit, jeudi 30 janvier, à l’Agence France-Presse (AFP). « Si les autres candidats restent, je ne participerai pas » au processus d’investiture, a déclaré M. Jadot, qui a annoncé, il y a dix jours, sa candidature à la succession de la maire socialiste, Anne Hidalgo, à l’Hôtel de ville.

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« Je ne veux pas rajouter de la division à la division », a ajouté l’ex-candidat à la présidentielle de 2022. Trois candidats sont sur les rangs de la primaire des écologistes parisiens, pour laquelle les candidatures seront closes vendredi soir avant un vote à la mi-mars : David Belliard, adjoint à la maire de Paris, et ex-candidat aux municipales de 2020, Fatoumata Koné, cheffe de file du groupe écologiste au Conseil de Paris, et Anne-Claire Boux, adjointe chargée de la santé.

La direction des Ecologistes, dont la secrétaire nationale, Marine Tondelier, a appelé, lundi, les militants parisiens à se rassembler derrière Yannick Jadot, provoquant des remous en interne. Jeudi soir, M. Jadot a expliqué sa démarche à des militants parisiens lors d’une réunion en ligne, sans les candidats à la primaire. « Ça s’est passé de manière relativement apaisée par rapport à des échanges beaucoup plus véhéments de ces derniers jours », a affirmé à l’AFP un proche du parlementaire.

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Pour l’ancien candidat à la présidentielle, l’annonce du départ d’Anne Hidalgo « a rouvert un espace en marquant la fin d’un cycle ». « Il faut du renouveau, après vingt-cinq ans de gestion socialiste. Or, tous les candidats à gauche sont issus de la majorité municipale », argue-t-il. « Je pense être le seul capable de bousculer ce jeu figé », a plaidé l’ex-candidat à la présidentielle.

« Une primaire, ça laisse des traces », estime en revanche le parlementaire, s’inquiétant aussi du duel « fratricide » entre les deux candidats socialistes à la mairie, Rémi Féraud et Emmanuel Grégoire. « Si les écologistes et les socialistes font chacun leur primaire, ça va nous mettre dans des couloirs parallèles et la gauche sera divisée pendant que la droite se rassemble[ra] derrière Rachida Dati », fait-il valoir. « On a une fenêtre de tir, c’est à nous d’impulser dès maintenant une dynamique de rassemblement. Toutes les villes que les écologistes ont gagnées, comme Bordeaux ou Lyon, c’était sur des fins de cycle », relève Yannick Jadot.

Le Monde avec AFP

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