Yann Roubert, nouveau président de la Ligue nationale de rugby : « Nous devons promouvoir et défendre le modèle français à l’international »

A 47 ans, Yann Roubert a été élu, jeudi 13 mars, à la tête de la Ligue nationale de rugby (LNR) face au président sortant, le Toulousain René Bouscatel, 78 ans – qui s’est retiré de la course la veille après le vote des 30 clubs professionnels français (18 voix contre 11, une abstention). « Je pense avoir mené une campagne respectueuse », affirme au Monde le président du Lyon olympique universitaire rugby (LOU Rugby), qui devrait quitter ses fonctions pour occuper son nouveau poste.

Désormais à la tête d’une ligue professionnelle qui pèse 175 millions d’euros – avec l’objectif des 200 millions d’euros au cours de son mandat de quatre ans –, grâce au diffuseur Canal+, « un formidable partenaire », Yann Roubert assume vouloir incarner « une forme de modernité » au sein du rugby professionnel français.

Qu’est-ce qui vous a incité à vous lancer dans la campagne pour la présidence de la LNR ?

Ma candidature n’était ni contre René [Bouscatel] ni contre personne, elle était pour le rugby et pour une certaine modernité au sein de la Ligue nationale de rugby. J’ai à la fois beaucoup de respect pour ce qui a été fait et beaucoup d’ambition et d’énergie pour ce qui reste à faire. Ce n’est en aucun cas du dégagisme. J’ai travaillé à la LNR [comme vice-président] sous René Bouscatel et [son prédécesseur] Paul Goze, j’assume complètement le bilan des deux derniers mandats.

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