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Histoires Web lundi, janvier 13
Bulletin

Dans un entretien au Monde, Yann Algan, professeur d’économie à HEC, dévoile une analyse inédite de l’évolution des débats à l’Assemblée nationale entre 2007 et 2024. Avec ses collègues, Thomas Renault (université Paris-I-Panthéon-Sorbonne) et Hugo Subtil (université de Zurich), ils publient une note intitulée « La Fièvre parlementaire : ce monde où l’on catche ! Colère, polarisation et politique TikTok à l’Assemblée nationale » (Centre pour la recherche économique et ses applications).

Vous avez analysé, grâce à l’intelligence artificielle, deux millions de discours tenus à l’Assemblée nationale entre 2007 et 2024, de la XIIIe législature jusqu’à la dissolution, en juin 2024, et la fin de la XVIe législature. Quelles conclusions tirez-vous ?

Nous sommes aujourd’hui confrontés à une « Assemblée spectacle », où dominent les codes des réseaux sociaux et qui s’est complètement désinstitutionnalisée. Certes, l’Assemblée nationale a toujours été un lieu de théâtre, avec des moments de fièvre liés aux tensions sociales et économiques, mais la différence, aujourd’hui, c’est que le public a changé.

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