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Au moins trois personnes ont été condamnées en comparution immédiate, lundi 2 juin à Paris, à de la prison avec sursis pour des violences contre des forces de l’ordre à la suite de la victoire samedi du PSG en Ligue des champions.

Le ministère public a déclaré qu’un homme de 22 ans, né en Seine-Saint-Denis, a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour violences contre un policier sans incapacité. Un autre, âgé de 20 ans, né à Paris, a lui été condamné pour la même infraction – mais aussi pour détention de produit incendiaire – à trois mois de prison avec sursis. Un troisième homme, âgé de 21 ans et né dans les Hauts-de-Seine, poursuivi pour violences contre un gendarme sans incapacité, s’est vu infliger deux mois de prison avec sursis.

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Tous les trois devront en outre payer 500 euros d’amende chacun, était-il encore précisé. Une quatrième comparution immédiate a par ailleurs eu lieu, sans que son résultat ne soit connu dans l’immédiat. Toujours selon le parquet, trois autres personnes majeures ont comparu en procédure de reconnaissance préalable de culpabilité, tandis que cinq autres doivent être jugées lors d’une audience ultérieure.

Poursuites pénales traitées à Paris et dans d’autres juridictions

Le ministère public a en outre annoncé que 62 personnes seraient présentées mardi à un magistrat à l’issue de leur garde à vue, « selon des orientations à préciser », qui pourraient donner lieu également à un certain nombre de comparutions immédiates. « Une ouverture d’information judiciaire est envisagée pour les faits de vol par effraction en réunion commis au préjudice des magasins Footlocker et Marionnaud », a par ailleurs précisé le parquet.

S’agissant de mineurs, au moins 14 connaîtront des poursuites pénales à Paris, mais des dizaines de cas sont traités par d’autres juridictions. Sur les près de 300 gardes à vue menées à la suite de ces célébrations, 91 majeurs ont vu leur procédure classée, 23 devront verser une contribution citoyenne – principalement pour de la détention d’engins pyrotechniques –, 27 se verront notifier une ordonnance pénale pour des faits notamment d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, de rébellion et de port d’arme de catégorie D. Sept gardes à vue ont été levées dans le cadre d’enquêtes qui se poursuivent.

Le mineur tué à Dax avait un « contentieux préexistant » avec son agresseur

Lundi soir, le parquet de Dax a fait savoir que l’adolescent de 17 ans tué samedi soir à l’arme blanche dans cette commune des Landes avait un « contentieux préexistant » avec le suspect principal. Selon le procureur Benoît Fontaine, « la commission des faits n’est pas en lien avec le soutien à l’une ou l’autre équipe de football jouant ce soir-là ». « Les investigations diligentées confirment l’existence d’un contentieux préexistant de plusieurs jours concernant notamment le vol d’une casquette au préjudice de la victime », précise-t-il dans un communiqué.

Le suspect principal et plusieurs complices potentiels « sont activement recherchés par les services d’enquête », ajoute le magistrat. Selon le journal Sud Ouest, la victime, qui pratiquait la boxe thaïlandaise, avait eu un différend à deux reprises avec son agresseur la semaine précédent les faits, d’abord en tentant de récupérer sa casquette dans le quartier de Dax où vivait le suspect, puis en le croisant à nouveau sur une plage du littoral landais.

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Le Monde avec AFP

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