C’est un scrutin, sur lequel les opposants à Vincent Labrune misaient pour accroître leur poids, dans l’espoir de renverser, à terme, le contesté président de la Ligue de football professionnel (LFP). Alors que le conseil d’administration de la Ligue devait renouveler le collège des représentants des clubs de Ligue 1, mercredi 10 septembre, Fabrice Bocquet, Waldemar Kita et Loïc Féry, respectivement présidents des clubs de Nice, Nantes et Lorient, ont finalement été élus au sein de l’instance dirigeante. Le quatrième candidat, Jean-Michel Roussier (Le Havre), lui, n’a pas été désigné.
Un échec interprété par les connaisseurs des rapports de force internes comme un signe que Vincent Labrune y conserve un grand pouvoir et des réseaux fidèles, susceptibles de barrer la route à ceux qui voudraient le déloger. « Cela montre qu’il a encore une influence certaine et qu’il ne sera pas simple de le faire partir… », observe l’un d’eux. L’entourage du président de la LFP, de son côté, y voit la preuve qu’il existe au sein de l’instance « une majorité silencieuse qui travaille et une minorité bruyante qui s’agite ».
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