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Quatre collectivités en six jours, avec une cinquantaine de rendez-vous à l’agenda : pour son premier déplacement aux Antilles depuis sa nomination au sein du gouvernement de François Bayrou au poste de ministre d’Etat chargé des outre-mer, Manuel Valls s’est imposé un véritable marathon. Arrivé à Saint-Martin, vendredi 14 mars, il a ensuite visité l’île voisine de Saint-Barthélemy, puis la Guadeloupe, avant d’atterrir en Martinique, lundi 17 mars.

La dernière étape de ce périple devrait être la plus longue : le ministre devait passer un peu plus de quarante-huit heures sur cette île de 350 000 habitants, secouée, entre septembre et novembre 2024, par un mouvement de protestation contre la vie chère. En marge des manifestations, lancées sur les réseaux sociaux par une association, plusieurs nuits de violences urbaines avaient causé d’importantes destructions dans ce département où les denrées alimentaires sont en moyenne 40 % plus chères qu’en France hexagonale, selon l’Insee.

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C’est donc le dossier du coût de la vie qui a fait l’objet de l’annonce phare de l’envoyé du gouvernement, quelques heures après son arrivée à Fort-de-France. « Le gouvernement portera un projet de loi contre la vie chère dans les outre-mer, que je présenterai avant l’été », a déclaré M. Valls dans la soirée, lors d’une allocution prononcée à la préfecture de la Martinique, à l’issue d’une réunion avec l’Observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR), organe consultatif spécifique aux collectivités ultramarines, qui réunit des élus et des représentants des partenaires sociaux.

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