Des premières tensions ont éclaté, samedi 31 mai dans la soirée, à Paris sur les Champs-Elysées et aux abords du Parc des Princes où était retransmise sur écrans géants la finale de la Ligue des champions opposant à Munich le PSG à l’Inter de Milan, selon la préfecture de police.
Ces tensions ont été le fait, selon la préfecture de police, « d’un public mal intentionné ». « Les forces de l’ordre sont intervenues pour rétablir le calme », a ajouté la préfecture de police.
A 22 heures, 59 personnes avaient été interpellées « principalement pour détention de mortiers d’artifice, produits incendiaires », selon un premier bilan de la préfecture de police. Neuf autres personnes ont été arrêtées aux abords du périphérique, près du Parc des Princes, selon la préfecture de police.
Au cours de la seconde période du match, alors que le PSG dominait 2 buts à zéro, un canon à eau a été utilisé sur les Champs-Elysées, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse, pour empêcher la foule d’approcher l’Arc de Triomphe, situé au centre de la place de l’Etoile, totalement interdite à la circulation et aux piétons toute la soirée sur ordre de la préfecture de police.
Dispositif de sécurité exceptionnel
La préfecture de police a expliqué « l’emploi de l’engin lanceur d’eau pour protéger la place de l’Etoile, le barriérage mis en place ayant été enfoncé par un public très nombreux ne regardant manifestement pas le match, effectuant des poussées pour aller au contact des forces de l’ordre ».
Dans un message posté sur X, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, s’est insurgé « contre des barbares venus dans les rues de Paris pour commettre des délits et provoquer les forces de l’ordre », tandis que les « vrais supporteurs du PSG sont en train de s’enthousiasmer devant le magnifique match de leur équipe ».
« J’apporte mon soutien au préfet de police et à tous les policiers qui veillent ce soir sur la sécurité de tous. Il est insupportable qu’il ne soit pas envisageable de faire la fête sans craindre la sauvagerie d’une minorité de voyous qui ne respectent rien », a conclu le ministre.
A Paris et son agglomération, 5 400 policiers et gendarmes sont mobilisés. Sur le reste de l’avenue des Champs-Elysées, l’ambiance restait relativement calme avant le coup de sifflet final. Près de la porte de Saint-Cloud, des jeunes munis de fumigènes ont tenté d’envahir le boulevard périphérique, avant d’être repoussés par les policiers de la BRAV-M (la brigade motorisée).