Meilleures Actions
Histoires Web dimanche, février 2
Bulletin

« Les femmes sont comme les fraises sur un gâteau : il en faut toujours plus », déclarait le pape François, le 5 décembre 2014, devant la Commission théologique internationale. « L’un des plus grands péchés que nous ayons commis a été de “masculiniser” l’Eglise », répète le souverain pontife argentin dans ses Mémoires publiées le 15 janvier (Espère, Albin Michel, 400 pages, 22,90 euros).

Douze ans après son élection, les femmes n’ont pourtant toujours pas le droit d’être ordonnées prêtre ou diacre, ni donc d’accéder aux fonctions d’évêque, de cardinal ou de pape, et restent exclues de nombreuses responsabilités ecclésiales.

Malgré cet épais plafond de verre, le sommet de l’Eglise commence, un peu, à se féminiser. Le pourcentage de femmes travaillant à la Curie, le gouvernement du Vatican et de l’institution ecclésiale, est passé de 19,3 % à 26,1 % depuis l’élection de François en 2013, un record. Et certaines ont accédé à des postes haut placés qu’aucune femme n’avait occupés jusque-là.

Simona Brambilla, première préfète de l’histoire

La religieuse italienne Simona Brambilla (59 ans) a ainsi été nommée le 6 janvier 2025 préfète du dicastère pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, dont elle était déjà secrétaire (numéro 2) depuis fin 2023. Il s’agit ainsi de la première femme de l’histoire à prendre la tête d’un dicastère – il en existe une trentaine –, l’équivalent d’un ministère dans le gouvernement de l’Eglise.

Il vous reste 83.33% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.