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Dans la famille Schneider, il faut désormais compter avec le benjamin : Vassili. Le petit frère de Niels, Volodia et Aliocha marche dans les pas de cette fratrie artistique où se mêlent et se transmettent cinéma, musique et théâtre. « Entre frangins, on est tous contents l’un pour l’autre », résume, sourire aux lèvres, le petit dernier des Schneider, dont l’air de famille avec ses aînés crève les yeux. Vassili est un garçon reconnaissant et lucide. « Je dois tout à mon père », énonce ce jeune comédien. Ex-danseur et metteur en scène, c’est lui qui le coache. Et puis il y a ce nom de famille, synonyme d’insolente réussite, qui rassure dans le métier. « Sans le succès de Niels, j’aurais sans doute eu plus de difficulté à entrer en contact avec les directeurs de casting. »
A 25 ans, Vassili Schneider a vécu une année 2024 qui l’a définitivement fait sortir de l’ombre. Après son rôle d’Albert de Morcerf dans le blockbuster français Le Comte de Monte-Cristo, le comédien s’illustre depuis novembre, pour la première fois au théâtre, dans l’adaptation très réussie de La prochaine fois que tu mordras la poussière (Stock, 2023), le best-seller de l’humoriste Panayotis Pascot. « Depuis mon enfance, mon père me dit : “Souris à la chance et prends”. » Il l’a scrupuleusement écouté, et la performance qu’il réalise seul en scène prouve que, au-delà du facteur chance, ce métier est fait pour lui.
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