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Histoires Web samedi, juin 7
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Et s’il suffisait d’un clic pour qu’une compagnie de transport maritime américaine optimise la route de ses navires en mer d’Arabie ? Pour qu’une collectivité locale surveille la progression des algues vertes dans la baie de Douarnenez ? Ou bien encore pour qu’un hôtel indonésien trouve l’origine des plastiques qui s’échouent sur sa plage, en vue de les éradiquer ? Ce scénario de fiction est aujourd’hui à portée de main. Il porte le nom de « jumeau numérique de l’océan » et il est en train de « révolutionner », selon ses concepteurs, notre connaissance des mers du globe.

Ce duplicata virtuel est nourri par des millions de données fournies par les capteurs, mobiles ou ancrés in situ dans toutes les régions maritimes des différents pays, en surface ou en profondeur. S’y ajoutent les mesures pratiquées sur des échantillons que les scientifiques prélèvent lors de campagnes océanographiques, ainsi que celles effectuées en continu par les satellites depuis l’espace. Il mobilise des centaines de physiciens de l’océan, biogéochimistes, ingénieurs spécialistes de la mécanique des fluides, des mathématiques appliquées et des grands systèmes d’information… Au centre de cet outil, on trouve Mercator Ocean International, une société civile française à but non lucratif fondée il y a une trentaine d’années par dix instituts scientifiques français (dont le CNRS, l’Ifremer et l’IRD), italien, espagnol, britannique…

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