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Sylvia Earle, à l’Alameda Beach State Park, en Californie, le 31 octobre 2016.

Depuis des décennies, l’océanographe et exploratrice Sylvia Earle arpente le globe pour sensibiliser le grand public et les dirigeants politiques. Agée de 89 ans, cette passionnée des profondeurs, surnommée « Her Deepness » (« sa profondeur »), est une cheffe de file de la protection de l’océan.

Vous observez l’océan depuis des décennies. Comment a-t-il évolué depuis vos débuts ?

J’ai assisté à des changements si importants que j’ai l’impression de vivre sur une autre planète. Lorsque j’ai commencé à plonger, dans les années 1950, personne n’était allé assez haut dans le ciel pour observer la Terre depuis l’espace. Personne ne s’était rendu non plus dans les zones les plus profondes de l’océan.

A l’époque, il était moins pollué et plus riche en biodiversité. Près de la moitié des récifs coralliens mondiaux ont disparu depuis. Les mangroves et les herbiers marins ont également été sévèrement mis à mal. D’autres parties de l’océan, moins visibles, ont aussi subi des pertes. En haute mer, par exemple, on trouvait plus de thons, plus de requins [environ un tiers des espèces de requins et de raies sont menacées d’extinction].

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