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Histoires Web vendredi, mai 30
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Depuis le 7 octobre 2023, un foisonnement sémantique a lieu dans l’enseignement supérieur et place des campus dans une situation de tension. Le contexte d’escalade guerrière israélienne à la suite de l’attaque terroriste du Hamas a vu renaître des débats entre universitaires sur les concepts d’antisémitisme, de sionisme et d’antisionisme, mais aussi d’asionisme et de postsionisme, traduit comme la volonté de restaurer en Israël un royaume messianique.

A leur tour, sur leurs banderoles, les étudiants mobilisés en faveur de la cause palestinienne ont repris ces mots, devenus slogans, à l’instar de « Sionistes, hors de nos facs », « Antisionist zone », « Israël assassin ». Un malaise s’est emparé de présidents d’université qui redoutent que le terme « sionisme » puisse servir de paravent à des propos antisémites et engendrer une situation d’insécurité pour des étudiants juifs.

Une troisième dimension est venue s’ajouter, politique cette fois, à travers une proposition de loi d’initiative sénatoriale visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, qui fait l’objet d’une commission mixte paritaire, mardi 27 mai, après adoption d’un texte modifié à l’Assemblée nationale.

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