Après quatre semaines de « chômage technique » en réaction à des coupes budgétaires drastiques, des enseignants-chercheurs de l’université Paris-1 Panthéon Sorbonne se sont à nouveau mobilisés mardi 8 avril, en invitant des parlementaires à participer à une assemblée générale. Les 34 enseignants-chercheurs titulaires que compte l’école de science politique dénoncent « unanimement » une coupe de plus de 13 millions d’euros, annoncée le 11 mars dernier par le rectorat de l’académie de Paris, dans un contexte budgétaire déjà critique pour l’université.
« La présidente sortante [Christine Neau-Leduc] avait présenté un budget en déficit qui n’a pas été accepté par le rectorat », explique Antoine Vauchez, directeur d’un laboratoire de recherche, le Centre européen de sociologie et de science politique. Le rectorat – qui n’a pas répondu à nos sollicitations – aurait alors usé de son pouvoir pour prendre la tutelle sur le budget, déclarant vouloir faire 13 millions d’économie, soit environ la moitié des budgets de fonctionnement et d’investissement de l’institution, rapporte-t-il.
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