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Histoires Web vendredi, juin 13
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Il ne saurait y avoir de « tabou » sur la question des droits d’inscription des étudiants à l’université. Telle est la position adoptée par la sénatrice de l’Aube (Les Indépendants – République et territoires) Vanina Paoli-Gagin, rapporteure spéciale des crédits de l’enseignement supérieur et membre de la commission des finances.

Lors de la présentation à la presse des conclusions de son contrôle budgétaire des établissements, mercredi 11 juin, l’élue a insisté sur l’impérieux besoin d’en « améliorer la performance ». Les établissements manifestent une « dépendance accrue et croissante » envers la subvention pour charges de service public, cette dotation annuelle que leur verse le ministère de l’enseignement supérieur. Et pour inverser la tendance, selon Mme Paoli-Gagin, il faut miser sur l’augmentation des « ressources propres ».

A l’heure actuelle, « les recettes propres des universités sont très limitées par le maintien de droits d’inscription identiques pour tous les étudiants, a-t-elle observé, les droits d’inscription représentant 2 % du total des recettes en 2024. Pour essayer de rééquilibrer la balance dépenses-ressources, il faut instaurer un barème progressif de droits d’inscription. Je pense que cela correspond à plus de justice entre les étudiants. »

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