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Histoires Web jeudi, août 14
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En 2020, près de quarante ans se sont écoulés depuis la mort en odeur de sainteté de Marthe Robin, en 1981. Paralysée, la mystique a passé sa vie alitée dans la ferme familiale de la Drôme, ne s’alimentant que de nourriture céleste – une hostie hebdomadaire – et revivant chaque vendredi la Passion du Christ, dont elle aurait, dit-on, reçu les stigmates.

Cela ne l’a pas empêchée, épaulée par son directeur spirituel, le père Finet, d’être à l’origine d’une œuvre immense, les Foyers de charité. Au moment de sa mort, en 1981, on en dénombre 78, sur quatre continents – et 68 aujourd’hui –, fréquentés chaque année par plus de 50 000 personnes désireuses de s’accorder une halte spirituelle.

La stigmatisée de la Drôme est devenue une icône du catholicisme contemporain – du moins dans certaines de ses sphères les plus influentes, « les cathos bon chic bon genre », précise l’historien Joachim Bouflet, spécialiste des phénomènes mystiques. Aussi, quand les éditions du Cerf, honorable maison tenue par l’ordre des dominicains, annoncent la parution en octobre 2020 d’un ouvrage sur la dévote « appelé à causer un séisme au sein de l’univers catholique », c’est la stupeur parmi ses soutiens.

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