Une soudaine augmentation des cas d’hépatite A dans le cœur de la métropole lyonnaise interroge les experts en santé publique. Entre janvier et juillet, 73 cas ont été remontés aux autorités sanitaires dans le département du Rhône, soit quatre à cinq fois plus qu’à la même période en 2024 ou 2023, a indiqué la direction générale de la santé (DGS) dans un message envoyé à tous les professionnels de santé le 19 août. Le pic est particulièrement marqué cet été, avec pas moins de 71 cas enregistrés depuis le début du mois de juillet.
Détail intrigant, un tiers des personnes contaminées résident dans le 7e arrondissement de Lyon, quartier central de la rive gauche, s’étendant de la Guillotière au Nord, à Gerland, au Sud. L’épidémie touche plusieurs autres arrondissements, et quelques cas ont été identifiés dans le reste de la métropole, jusqu’à Villefranche-sur-Saône. Plus inquiétant, « une petite moitié des cas a une origine inexpliquée », révèle Julien Berra, médecin de veille sanitaire à l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, qui suit le dossier de près.
Il vous reste 80.9% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.