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Des « engagements » mais pas de « garanties » que l’aéroport de Beyrouth ne sera pas bombardé, selon le ministre des transports libanais

Le ministre des transports libanais, Ali Hamie, a annoncé mardi à l’Agence France-Presse (AFP) n’avoir obtenu que « des engagements » mais pas de « garantie » ferme qu’Israël ne bombarderait pas l’aéroport de Beyrouth, proche de la banlieue sud, bastion du Hezbollah visé quotidiennement.

Les autorités « veulent maintenir opérationnels les terminaux terrestres, maritimes et aériens et, en premier lieu, l’aéroport international Rafic-Hariri », a-t-il déclaré. « L’ennemi [israélien] n’épargne ni les civils ni les immeubles d’habitation (…), comment offrirait-il des garanties ? », ajoute-t-il.

Après des « contacts internationaux », Beyrouth a obtenu « des engagements. Et il y a une grande différence entre des garanties fermes et des engagements », a-t-il ajouté, rejetant les accusations israéliennes selon lesquelles des armes destinées au Hezbollah transitent par l’aéroport et les postes-frontières libanais.

Lundi, Washington avait mis en garde contre toute atteinte à l’aéroport ou aux routes qui y mènent afin, notamment, de permettre à ceux qui le souhaitent de quitter le Liban. Malgré les frappes qui visent parfois des zones proches de l’aéroport, des avions de la compagnie libanaise y décollent et y atterrissent chaque jour.

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