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Histoires Web mardi, mai 20
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Une centaine de taxis continuaient de bloquer le boulevard Raspail mardi 20 mai à Paris, près du ministère des transports, pour s’opposer aux nouvelles conditions tarifaires du transport sanitaire et à la concurrence des VTC, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).

« J’invite tous les taxis de France qui se sentent concernés, et vous devez tous l’être, à venir sur Paris et Pau », la ville du premier ministre, François Bayrou, a déclaré Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale du taxi (FNDT). « Il n’y a que votre force qui fera la différence », a-t-elle lancé devant les grévistes dont certains, venus du Rhône, de la Loire, du Finistère ou encore de l’Oise, ont fait plusieurs centaines de kilomètres pour manifester dans la capitale. Un appel à poursuivre la mobilisation commencée lundi pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance-maladie sur les transports de malades par des chauffeurs de taxi conventionnés.

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De nombreux taxis manifestent aussi contre la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), coordonnés par des plateformes comme Uber. Ils demandent l’application des lois limitant l’activité des VTC.

« Zones blanches »

« On exige le retrait de la convention-cadre [sur le transport sanitaire], la mise en place de zones blanches [qui empêcheraient les VTC et leurs clients de se connecter à proximité de certains sites comme les aéroports] et le respect strict de la loi concernant la maraude électronique et la réservation préalable sur les VTC », a précisé Emmanuelle Cordier à l’AFP.

Les représentants syndicaux ont reçu une invitation pour se rendre au ministère des transports mais ils n’entendent pas reculer sur leurs revendications. « On ne veut bien être reçus que s’il y a du nouveau. Il n’y a rien pour l’instant, donc on attend », a déclaré Mme Cordier.

Les chauffeurs étaient toutefois moins nombreux que lundi, où ils avaient été près d’un millier à manifester dans Paris, selon la préfecture de police. « On vous demande d’être solidaires », a plaidé la présidente de la FNDT à l’appel de ses collègues, rappelant que plusieurs chauffeurs ont été placés en garde à vue, la police ayant procédé à 46 interpellations lundi.

Le Monde avec AFP

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