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C’est une bonne nouvelle. Une étude publiée dans Nature le mercredi 2 avril, conduite par une équipe de Stanford Medicine (Californie), a montré que les sujets vaccinés contre le zona avaient un risque réduit de 20 % de développer une démence au cours des sept années suivant l’injection, par rapport à ceux qui n’avaient pas été vaccinés.

Le zona, une infection virale provoquant une éruption cutanée douloureuse, est dû, chez des personnes ayant eu la varicelle, à une réactivation du virus varicelle-zona (VZV). Le virus resté « en sommeil » dans les cellules nerveuses peut en effet se réactiver sous la forme d’un zona quand le système immunitaire est affaibli. Et, plus l’âge avance, plus le zona est fréquent et sévère, le risque de contracter la maladie étant de 30 % au-delà de 65 ans et de 50 % au-delà de 80 ans.

Plusieurs travaux ont déjà montré que ce virus, de la famille de l’herpès, pourrait influencer la survenue de la démence. D’autres recherches fondées sur les dossiers médicaux avaient mis en évidence le lien avec le vaccin, mais « toutes ces études associatives souffrent du fait que les personnes vaccinées ont des comportements de santé différents de ceux qui ne le sont pas », explique Pascal Geldsetzer, docteur en médecine à Stanford et auteur principal de l’étude, dans le communiqué de l’université.

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