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Histoires Web mercredi, juin 18
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Niki de Saint Phalle (1930-2002) était déjà célèbre, dans les années 1960, avec ses tableaux-performances à la carabine (la série des Tirs, en 1961), et ses fameuses Nanas, sculptures géantes de femmes chahuteuses et colorées. On le sait moins, mais l’artiste fit prospérer son imaginaire subversif au cinéma, dans les années 1970 : après un premier film intitulé Daddy (1973), coréalisé avec Peter Whitehead, où elle règle ses comptes avec un père abusif – Godard et Lacan auraient applaudi lors de la première à Paris, le 1er février 1974 –, elle signe Un rêve plus long que la nuit (1976), conte de fées d’une beauté vénéneuse, filmé au milieu d’installations de l’artiste suisse Jean Tinguely (1925-1991), que Niki de Saint Phalle épousa en 1971.

Ce bijou visuel, surréaliste, ressort en salle, en version restaurée, dans le cadre de l’exposition retraçant l’itinéraire de Saint Phalle et de Tinguely, à travers le regard de Pontus-Hulten (1924-2006), premier directeur du Centre Pompidou, à Paris, et soutien inconditionnel du couple – l’événement a lieu du 20 juin au 4 janvier 2026, au Grand Palais, à Paris. Après le biopic Niki (2024), de Céline Sallette, le public redécouvre la radicalité de la peintre, sculptrice et performeuse, toujours d’actualité.

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