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A l’heure où le nouveau ministre de l’intérieur Laurent Nunez a fait de la lutte contre le narcotrafic l’une des deux priorités de son action avec la sécurité du quotidien, le débat peut paraître technique mais n’en demeure pas moins essentiel : faut-il recréer un corps spécialisé d’enquêteurs de police judiciaire au sein de la police nationale ?

C’est l’une des 40 recommandations du rapport parlementaire sur le bilan de la réforme de la police nationale, co-rapporté par le député Ugo Bernalicis (La France insoumise) et son homologue Thomas Cazenave (Renaissance). Rendu public mercredi 15 octobre, le document radiographie la réforme de la police entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2024, « la plus importante » depuis 1966, pour en dresser un constat mitigé.

Certes, en plaçant sous l’autorité d’un chef départemental unique tous les services de police qui ne rendaient compte, jusqu’alors, qu’à leurs directions centrales respectives, cette réorganisation a permis la suppression d’un fonctionnement cloisonné en « tuyau d’orgues ». Mais elle a aussi accru un risque de « bureaucratisation », créé des strates intermédiaires aux leviers d’action flous et fait de l’échelon départemental le bassin de référence d’une délinquance qui se joue pourtant des frontières administratives.

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