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Opéra en trois actes créé à Londres en 1733, Orlando est une œuvre phare de Georg Friedrich Haendel. Due à une main anonyme peut-être guidée par le compositeur, son intrigue s’inspire de l’Orlando furioso de l’Arioste. Le choix déchirant que doit y faire le chevalier Orlando lui est très vite signifié par Zoroastro, un nébuleux philosophe : « L’Amour ne te vaudra que l’oubli, Mars t’assurera la renommée. » Toutefois, si le terrain de l’héroïsme semble dégagé, celui des sentiments se révèle tortueux. Le vaillant Orlando est amoureux de la reine Angelica, laquelle est éprise du prince Medoro qui partage sa flamme au grand dam de la bergère Dorinda qui brûle pour lui en secret.
La nouvelle production à l’affiche du Théâtre du Châtelet, à Paris, jusqu’au 2 février, situe l’action dans un musée. Pendant que l’orchestre s’accorde, salle encore éclairée, quelques visiteurs parcourent l’espace d’exposition. Une femme élégante, des enfants accompagnés d’une enseignante et un homme qui, après avoir interrogé le gardien sur sa lecture, s’en va rejoindre les musiciens dans la fosse.
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