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Un élu municipal de Seine-Saint-Denis a été agressé à son domicile vendredi vers 21 heures par plusieurs personnes, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le parquet de Bobigny, samedi 1er mars, un acte qui suscite l’indignation des responsables politiques du département francilien.

Conseiller municipal de Dugny et directeur général des services de la ville riveraine de Stains, il a été attaqué « à mains nues » par « au moins deux personnes », selon les précisions du ministère public qui a confié l’enquête à la sûreté territoriale.

Le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, a exprimé à l’élu et à sa famille son « plus total soutien ». « J’émets le vœu que les auteurs de cet acte odieux soient rapidement identifiés et condamnés sévèrement », a-t-il également ajouté sur le réseau social X.

« Acte inqualifiable et d’une extrême gravité »

Condamnant cette « lâche et violente agression », « sous les yeux de son épouse et de ses enfants », Azzédine Taïbi, maire de Stains, a dénoncé, samedi soir via un communiqué, un « acte inqualifiable et d’une extrême gravité [qui] s’inscrit dans un climat délétère, de haine et de violence que nous subissons depuis de trop nombreuses années ». « Des mesures de sécurité concrètes et immédiates seront demandées et mises en place », ajoute l’élu communiste de cette commune défavorisée, sans fournir de précisions.

Stéphane Troussel (PS), président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, a, pour sa part, réagi sur X, déclarant qu’il « est urgent que des dispositions soient prises pour protéger celles et ceux qui font le service public au quotidien ».

En mars dernier, le parlement a adopté une loi visant à mieux protéger les élus locaux contre les violences, faisant suite à plusieurs épisodes marquants comme l’incendie volontaire du domicile du maire de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) et l’attaque à la voiture-bélier du domicile de celui de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne).

L’une des mesures phares du texte est l’alignement des sanctions prévues sur celles prévues pour des violences à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique, comme les policiers.

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Le Monde avec AFP

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