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Les chaises et les tables sont encore en place sur le trottoir. Au sol, des milliers de morceaux de verre brisé. Le rideau, baissé, laisse voir encore quelques centimètres de l’intérieur de l’Aksehir. Le bar associatif, situé sur une placette de la rue Claude-Kogan, dans le quartier populaire du Village olympique, à Grenoble, a été attaqué mercredi 12 février, aux alentours de 20 h 15, par l’explosion de ce qui s’apparente à une grenade. L’impact a fait au moins quinze blessés, dont quatre personnes en urgence absolue, et deux personnes dont le pronostic vital est engagé.

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« Une personne est entrée, a lancé une grenade, n’a pas prononcé de mot, semble-t-il, et ensuite a pris la fuite », a déclaré le procureur adjoint, François Touret de Coucy, juste après l’attaque. Selon Christophe Barret, procureur général près la cour d’appel de Grenoble, cité par Le Dauphiné libéré, l’homme qui a jeté la grenade était aussi en possession d’un fusil d’assaut de type kalachnikov, dont il n’aurait pas fait usage.

L’arme est régulièrement utilisée dans des règlements de comptes liés au narcotrafic, et pose immédiatement la question du lien de l’attaque avec ce dernier. « Il n’y avait pas de vigilance particulière vis-à-vis de ce lieu-là », affirme Chloé Pantel, maire adjointe du secteur du Village olympique, décrivant le lieu comme un « café tenu par une association de vie de quartier présente depuis longtemps ». « Il n’y avait que des travailleurs ici, on venait prendre le café, jouer au rami », raconte un homme d’une cinquantaine d’années rencontré devant l’établissement, disant être un client régulier.

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