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Histoires Web vendredi, octobre 25
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Artus a donné rendez-vous à deux pas de chez lui et du futur comedy club qu’il ouvrira en décembre. Dans le quartier de la rue Saint-Denis à Paris, où il vit depuis quinze ans, le réalisateur comblé d’Un p’tit truc en plus a ses habitudes. Au Loké, agréable sandwicherie kurde, l’humoriste et comédien connaît tout le monde et tous les plats. En bon vivant, il nous recommande avec gourmandise le Riha Tuj : de la viande hachée pimentée et grillée au feu de bois, glissée dans un pain kurde fait maison et garnie de salade, de tomates, d’oignons rouges, de persil, de menthe et d’aneth. Effectivement, c’est un régal, mais lui n’y touchera pas. Ces derniers mois, Artus a perdu 35 kilos pour les besoins du film La Pampa, d’Antoine Chevrollier (sortie prévue le 5 février 2025), et se connaît suffisamment pour savoir qu’il est à la merci de les reprendre. « Je suis en plein régime, cette fois je fais le keto [le régime cétogène], des lipides mais zéro glucide », explique cet ancien obèse, un gobelet d’eau à la main.

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Contrairement à ce que lui a asséné Léa Salamé sur le plateau de « Quelle époque ! », le 27 avril sur France 2, son choix d’arrêter l’alcool, la cigarette et de faire attention à ce qu’il mange ne l’a pas rendu « chiant ». « Je fais ripaille chaque mois avec des copains. J’aime les excès, alors je fais attention. Je sais que mon poids fera sans cesse du yoyo », raconte ce cuisinier de formation. Artus, né Victor-Artus Solaro, n’a même jamais été aussi bien dans sa peau. « Pour la première fois de ma vie, à 37 ans, je me sens en place. J’ai posé mon sac à dos, cette angoisse de ne pas savoir de quoi les lendemains seront faits, j’ai arrêté de courir après ce besoin de sécurité. »

L’imprévisible triomphe de son premier film, Un p’tit truc en plus (près de 11 millions d’entrées, soit le neuvième plus grand succès du cinéma français), l’a « calmé, posé ». « Ça y est, après quinze ans de carrière, je suis validé », dit-il en souriant. Et, pour couronner cette faste période, son nouveau one-man-show fait actuellement salle comble au Théâtre Edouard-VII à Paris avant de se jouer à guichets fermés dans les Zénith. « Quatre-vingt-quinze pour-cent des billets ont été vendus avant la sortie du film », précise-t-il. Ceux qui connaissent l’humour trash de ses précédents spectacles sont comblés, et les quelques-uns qui pensaient retrouver la bienveillance de Sylvain, son personnage de faux handicapé mental d’Un p’tit truc en plus, en sont pour leurs frais.

« Ne pas être mis dans une case »

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