Trump estime que Zelensky « doit dire qu’il veut faire la paix », le président ukrainien estime « que l’Europe est prête à faire face à une situation d’urgence »

Les élus républicains américains se sont, eux, réjouis des échanges extrêmement tendus entre Donald Trump et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la Maison Blanche.

« Ce à quoi nous avons assisté dans le Bureau ovale aujourd’hui, c’est un président américain qui place l’Amérique d’abord », a déclaré le speaker républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, reprenant la communication officielle de la Maison Blanche après cette rencontre devant la presse dans le bureau Ovale. « Grâce au président Trump, l’époque où l’on pouvait tirer profit de l’Amérique et lui manquer de respect est terminée », a-t-il affirmé.

Le multimilliardaire Elon Musk, allié de Donald Trump, a lui republié sur son réseau social X des messages de soutien au président américain et posté des émojis représentant le drapeau des Etats-Unis.

Pour l’élue de l’Indiana Victoria Spartz, Volodymyr Zelensky a causé « beaucoup de tort au peuple ukrainien en insultant le président américain et le peuple américain ». « Ce n’est pas une scène de théâtre mais une vraie guerre ! », a soutenu cette élue née en Ukraine.

Le chef de la diplomatie de Donald Trump lui a également apporté son soutien. « Merci président de vous battre pour l’Amérique comme aucun président n’a eu le courage de le faire auparavant », a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.

Le représentant de la Floride Greg Steube a lui aussi condamné « un numéro ridicule de Zelensky dans le bureau Ovale ».

Fervent soutien de Kiev jusque-là, le sénateur Lindsey Graham a regretté sur Fox News une occasion manquée de conclure un accord entre l’Ukraine et les Etats-Unis, et a fustigé l’attitude de Volodymyr Zelensky aux côtés de Donald Trump. « Zelensky va devoir changer fondamentalement, ou il devra partir », a-t-il asséné.

Parmi les seules voix discordantes à droite, celle de l’élu Don Bacon, ardent soutien de l’aide à l’Ukraine, qui a déploré « un mauvais jour pour la politique étrangère de l’Amérique » au site Internet The Hill.