Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, septembre 3
Bulletin

D’une passion brésilienne à un événement historique. C’était en 1996. Le coup d’envoi du défilé de la Biennale de la danse de Lyon était donné aux couleurs du carnaval de Rio, qui ensorcela son créateur, Guy Darmet, alors directeur de la Maison de la danse et de la Biennale. Sous influence de cette manifestation dansante et populaire carioca, cet esprit joyeusement fédérateur mit au point une gigantesque parade intitulée « Aquarela do Brasil ». Conçue sur le modèle de Rio, elle résultait d’un programme d’ateliers de danse, de costumes et de musique pilotés par des chorégraphes et rassemblant près de 2 000 amateurs issus de l’agglomération.

Ce cercle vertueux de partage et de transmission a perduré. Pour la 21e édition, dimanche 7 septembre, ce sont 3 000 personnes de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes qui vont battre le pavé lyonnais. Distribués en neuf groupes, sur le thème générique « Danses recyclées », ils ont charbonné, pendant huit mois, sous la houlette d’artistes, dont Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou, Bouba Landrille Tchouda ou Abdou N’Gom.

Dans le cadre de l’année croisée France-Brésil, le défilé profite, pour son tableau final, place Bellecour, de la présence du Brésilien Diego Dantas, directeur du Centre chorégraphique de Rio de Janeiro, qui collabore régulièrement avec des écoles de samba pour le carnaval de Rio.

Il vous reste 58.82% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.