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Histoires Web lundi, mars 31
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Certains mercredis après-midi se finissent en pugilat. Et, hasard ou pas, ce sont souvent ceux où l’on a lamentablement échoué à expliquer à la marmaille le concept des trois dimensions, paniquant devant cette histoire de prisme droit et de patron à dessiner. Et si la géométrie, c’était plus joli dans la vraie vie ?

A Poissy, se perdre dans la villa Savoye

Parallélépipède : pour l’enfant, ce mot barbare est parfois synonyme de cauchemar. Pour Le Corbusier, il évoque plutôt l’architecture rêvée. Celle qui, par le biais de formes géométriques simples, de droites et de lignes, peut procurer des émotions fortes. Il est vrai que la villa Savoye, à Poissy (Yvelines), ne laisse personne indifférent. Au cœur d’un vaste parc de 1 hectare, entre un lycée, un gymnase et des pavillons, cette drôle de boîte semble flotter dans les airs. Construite pour la famille Savoye entre 1928 et 1931 par Le Corbusier, avec son cousin Pierre Jeanneret, la villa est la 12e de la série des « maisons blanches » de l’architecte. Et une des plus abouties, imitée depuis dans plusieurs villes du monde, répondant aux cinq points de l’architecture moderne selon Le Corbusier : des pilotis, un toit-terrasse, des fenêtres en bandeau qui courent sur les quatre façades, un plan libre (pas de mur porteur, donc des pièces immenses) et une façade libre (mince et légère).

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