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Lima a expulsé jeudi 2 octobre un ressortissant Argentin, suspecté d’être le bras droit du commanditaire présumé du triple féminicide perpétré à Buenos Aires et lié selon les autorités argentines au narcotrafic, a indiqué la police péruvienne.

Menotté et enchaîné, vêtu d’une combinaison orange et d’un gilet pare-balles, Matías Ozorio, 28 ans, a été remis aux autorités argentines à l’aéroport de Lima, au Pérou, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP). « La police a procédé aujourd’hui (jeudi) à l’expulsion du pays et à la remise aux autorités argentines du fugitif international Matías Agustín Ozorio », ont indiqué les forces de police péruviennes dans un communiqué.

Il avait été arrêté mercredi, en même temps que le commanditaire présumé du crime, Tony Janzen Valverde dit « Petit J », un Péruvien de 20 ans soupçonné d’être un trafiquant qui menait ses activités criminelles depuis Zavaleta, un quartier pauvre du sud de Buenos Aires. Ce dernier, visé par un mandat d’arrêt international, avait été intercepté à 75 kilomètres au sud de Lima, dans un camion transportant du poisson.

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L’Argentine sous le choc

M. Ozorio, suspecté d’être son bras droit, faisait également l’objet d’une notice rouge d’Interpol après les assassinats précédés de tortures de Morena Verdi, 20 ans, Brenda del Castillo, 20 ans, et Lara Gutiérrez, 15 ans, dont les corps mutilés ont été retrouvés la semaine dernière à Buenos Aires.

Leur supplice a été retransmis en direct sur les réseaux sociaux à un groupe fermé de 45 personnes et aurait servi, d’après le ministre de la sécurité de Buenos Aires, d’exemple pour intimider les membres d’un groupe criminel impliqué dans le trafic de drogue.

L’expulsion de M. Ozorio a été immédiate car il était entré illégalement au Pérou, a déclaré à l’AFP une source au sein de la police des étrangers. M. Valverde, qui est actuellement en garde à vue, « fera l’objet d’une procédure d’extradition qui pourrait durer entre 30 et 60 jours », a estimé la police. Au total, neuf personnes ont jusqu’à présent été arrêtées dans cette affaire qui a suscité une vive indignation en Argentine.

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Le Monde avec AFP

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