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Histoires Web mardi, juin 17
Bulletin

Longtemps, les travaux de la Commission vérité et réconciliation (CVR) ouverts en 1996, après la fin de l’apartheid, sont passés pour un modèle de justice transitionnelle à travers le monde. Mais en Afrique du Sud, les années qui ont suivi la remise du rapport de la commission, présidée par le charismatique Mgr Desmond Tutu, ont été marquées par le soupçon face à l’inaction des autorités pourtant issues de la lutte de libération contre le régime raciste. Alors que des dizaines de familles se battent encore pour obtenir justice ou savoir ce qu’il est advenu de leurs proches disparus, l’exécutif semble enfin décidé à se pencher sur ces plaies jamais cicatrisées.

Le 29 mai, le président Cyril Ramaphosa a ainsi ouvert la voie à un examen inédit de la responsabilité de l’Etat dans le travail inachevé de la Commission vérité et réconciliation en ordonnant l’établissement d’une commission d’enquête chargée de déterminer si des manœuvres ont visé à « empêcher des enquêtes ou l’ouverture de poursuites relatives à des crimes commis pendant l’époque de l’apartheid ». But affiché : faire la lumière sur les accusations d’ingérence politique qui planent sur des dizaines de dossiers non résolus.

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