Dans un article paru dans The New England Journal of Medicine (NEJM) le 18 février, deux médecins et un avocat dénoncent les lois répressives et transphobes adoptées aux Etats-Unis depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, expliquant qu’elles « soulignent un effort plus large visant à faire reculer les droits des personnes trans et non binaires ». Or, « la recherche a constamment démontré les effets positifs de l’accès aux soins d’affirmation de genre » sur la santé, et ces soins sont loin d’être « expérimentaux » ou assimilables à une « mutilation », écrivent-ils.
« Cela promet davantage de stigmatisation, de harcèlement et de discrimination à l’égard des jeunes transgenres », redoute le pédopsychiatre américain Jack Turban. En 2022, dans un article de Pediatrics, il rappelait que la théorie de la Rapid-Onset Gender Dysphoria (« dysphorie de genre à apparition rapide », ROGD) a été utilisée par les législateurs aux Etats-Unis pour interdire les soins d’affirmation de genre aux adolescents trans, en dépit du « soutien sans équivoque » de grandes organisations médicales à ces soins.
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