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Histoires Web dimanche, mars 16
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Les SUV en costard n’ont pas encore eu la peau des 4×4 à l’ancienne. Ces mastodontes conçus pour prendre des bains de boue que l’on croyait promis au cimetière des éléphants de l’automobile reviennent en cour après avoir engagé un profond renouvellement. Certains, comme le Land Rover Defender et le Mercedes Classe G ont vendu leur âme en adoptant des goûts de luxe et profitent de leur retour en grâce pour pousser l’embourgeoisement jusqu’à la caricature. Le Toyota Land Cruiser, en revanche, est resté droit dans ses bottes.

Cet authentique tout-terrain né en 1951 a conquis l’Asie, l’Afrique puis l’Amérique avant de devenir cher au cœur des amateurs d’expéditions au long cours et de loisirs de plein air sur les chemins de traverse. Eloigné depuis plusieurs années du marché français, le Land Cruiser réapparaît avec une allure évoquant un retour aux sources, arborant des formes redevenues carrées à souhait. Pour Toyota ce design taillé à la serpe, est une « beauté fonctionnelle ». Pourquoi pas…

Les surfaces vitrées se sont agrandies, le châssis échelle reste de rigueur, la transmission intégrale est permanente et il faut toujours un marchepied (et une poignée intérieure) pour se hisser à bord de ce monument haut de 1,94 mètre (attention aux entrées de parking) capable de franchir un gué de 70 centimètres. On remarque le saut qualitatif opéré par l’habitacle où, entre le grand écran réglementaire et les sièges en cuir à réglage électrique, l’on ne compte plus guère de plastiques durs. Le volume intérieur est suffisant pour proposer une version sept places et aménager un coffre énorme.

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