L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR
Depuis Avengers : Endgame (2019), d’Anthony et Joe Russo, qui marquait la fin d’une décennie d’intrigues, Marvel cherche encore la bonne formule. Les sorties se suivent à un rythme de trois ou quatre films par an, sans arriver à susciter la même passion ni le même engouement au box-office. Captain America : Brave New World, de Julius Onah, débarqué dans les salles à la mi-février, n’a réalisé que 351 millions d’euros de recettes. Toujours mieux que Kraven The Hunter, de J.C. Chandor, sorti en décembre 2024, qui a à peine dépassé la barre des 52 millions, ramenés aux 2,8 milliards de dollars (2,49 milliars d’euros) d’Avengers : Endgame.
La dépression guette le fan de super-héros, mais aussi, de manière plus surprenante, les personnages mêmes de Thunderbolts*, de Jake Schreier. Le 36e film de l’univers Marvel s’ouvre ainsi sur les ruminations de Yelena Belova (Florence Pugh), la Veuve noire, qui raconte depuis le sommet du Merdeka 118, le deuxième plus haut building du monde, à Kuala Lumpur, en Malaisie, le poids d’une existence sans joie gagnée peu à peu par un grand vide. Le néant. Avant de sauter accomplir une énième mission qui l’oblige à affronter à mains nues une série d’adversaires filmés en contre-plongée comme une suite d’ombres.
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