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Histoires Web lundi, mars 31
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APPLE TV+ – À LA DEMANDE – MINISÉRIE

Entre deux saisons de Platonic, dans laquelle il interprète un jeune quadragénaire divorcé inquiet pour sa sexitude, Seth Rogen propose, avec The Studio, une des productions les plus enthousiasmantes de la firme à la pomme en ce début de printemps. Autour de lui, le plus californien des Canadiens a réuni un nombre impressionnant de grosses pointures et de jeunes pousses d’Hollywood, la plupart dans leur propre rôle, pour faire ce que les Américains font le mieux, se moquer d’eux-mêmes.

Lire la critique (2023) : Article réservé à nos abonnés « Platonic », sur Apple TV+ : la drôle de crise de milieu de vie de Seth Rogen et Rose Byrne

Avec un sens poussé de l’autodérision, sous laquelle on devine une furieuse envie de rallumer la machine à rêves, Seth Rogen endosse le costume en lin de Matt Remnik, cadre des studios Continental désigné directeur créatif à la surprise générale – y compris la sienne. Matt sera-t-il celui qui empêchera le studio, et par extension le cinéma, de devenir « un objet du passé », comme le dit, dans une astucieuse mise en abyme, la séquence d’ouverture du premier épisode ?

Le patron de Continental insiste : si Matt prend le poste, c’est pour faire des movies, pas des films. Difficilement traduisible en français, la nuance entre les deux termes sépare le cinéma à l’ancienne (films) des films considérés comme commerciaux (movies, donc). La mission est claire : il faut gagner de l’argent, y compris par les moyens les moins reluisants, et éviter à tout prix la ringardisation. Lorsque l’on fait sa connaissance, Matt se rend à une réunion avec les propriétaires de Jenga, qui rêvent d’un destin cinématographique à la Lego.

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