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Le directeur par intérim du Secret Service, Ronald Rowe, a reconnu, vendredi 20 septembre, « des manquements » de la part de ce service chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines lors de l’assassinat manqué contre Donald Trump, le 13 juillet.

Lors d’une conférence de presse, M. Rowe a notamment pointé des problèmes de communication. Il a cité « un manque de clarté » de la part du Secret Service dans ses échanges avec la police locale et ses attentes vis-à-vis d’elle, ainsi que des lacunes dans la transmission des informations. Certains problèmes de ligne de tir avaient par exemple été relevés mais n’ont pas été signalés à la hiérarchie.

« Si une partie des membres de l’équipe de repérage ont été très consciencieux, d’autres ont fait preuve de négligence », a-t-il précisé, évoquant des sanctions à venir.

Dans le rapport, il est également mentionné que des « difficultés techniques » ont été constatées dans le système aérien. Si le système avait « fonctionné correctement », le « tireur aurait pu être détecté alors qu’il faisait voler son drone » près du meeting « plus tôt dans la journée », peut-on lire.

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Une nouvelle loi pour protéger les candidats à la présidentielle

Lors de son meeting à la mi-juillet à Butler, en Pennsylvanie, l’ex-président Donald Trump a été blessé à l’oreille par les tirs qui ont également fait un mort et deux blessés. Le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, a été abattu par le Secret Service peu après avoir ouvert le feu du toit d’un bâtiment à proximité. Les images de Donald Trump, du sang coulant sur le visage et le poing levé, ont fait le tour du monde.

La Chambre des représentants américaine a également adopté vendredi une proposition de loi visant à accorder aux candidats à l’élection présidentielle le même nombre d’agents pour leur protection qu’au président en exercice. Ce vote intervient cinq jours après une nouvelle tentative présumée d’assassinat contre le candidat républicain à l’élection présidentielle du 5 novembre, alors qu’il faisait une partie de golf en Floride.

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Le président (républicain) de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a déclaré dans un communiqué « qu’aucun dirigeant dans l’histoire américaine » n’avait été attaqué « aussi agressivement que Donald Trump ».

Le directeur du Secret Service s’est contenté de dire que « le niveau de menace évolu[ait] », sans plus de précisions. M. Rowe assure l’intérim de la direction du Secret Service depuis que Kimberly Cheatle a démissionné, le 23 juillet, après avoir reconnu sa responsabilité dans le « plus important échec opérationnel du Secret Service depuis des décennies ».

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Le Monde avec AFP

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