Pour donner vie en animation 3D à la vision d’Alain Chabat et Fabrice Joubert, les créateur et réalisateur de la série Astérix et Obélix. Le combat des chefs, Netflix a approché puis retenu, à l’issue d’une mise en compétition entre plusieurs studios, l’équipe de TAT. Nichés dans le centre de Toulouse, cette société de production (TAT Productions), créée il y a vingt-cinq ans, et son studio d’animation (TAT Studio) ont fait exception pour se lancer dans l’adaptation des aventures d’un des héros les plus importants de la BD : « Jusque-là, nous développions nos propres projets de séries et de films », explique Jean-François Tosti, l’un des fondateurs du studio avec son frère, Eric, et David Alaux, tout de suite enthousiasmé par le projet. « On était rassurés par le fait que ce soit Alain Chabat, qui, plus est, un bosseur acharné, qui soit aux commandes. Chabat et Astérix, c’est un combo magique, on le sait. »
Les Toulousains « qui veulent mettre de l’humour dans tout ce qu’[ils font] » ont adhéré sans peine à la patte du Nul de Canal+ et son sens de l’absurde, déjà à l’œuvre dans le film en prises de vues réelles Astérix et Obélix. Mission Cléopâtre (2002). La notoriété de TAT Productions a décollé auprès du grand public grâce à leur farfelue franchise, Les As de la jungle, née en 2011. Au gré de plusieurs films et séries, celle-ci met en scène une bande d’animaux, au rang desquels Maurice, un manchot à la robe jaune tigrée, et son fils adoptif, un poisson rouge dans son bocal.
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