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Onze ans et vingt-deux jours se sont écoulés depuis leur disparition forcée. Mercredi 1er janvier, Yassin Al-Haj Saleh est revenu, pour la première fois, à Douma, dans la Ghouta orientale, sur le lieu où son épouse, la militante des droits de l’homme Samira Al-Khalil, l’avocate et icône de la révolution syrienne Razan Zaitouneh et son mari, Wael Hamada, ainsi que le poète Nazem Al-Hamadi, ont été enlevés. C’était le 9 décembre 2013. L’appartement dans lequel ils se cachaient depuis le début du soulèvement contre Bachar Al-Assad, en mars 2011, et d’où ils documentaient les exactions du régime et des rebelles, est aujourd’hui habité par une famille.

« S’ils sont en vie, nous voulons leur libération. S’ils ont été tués, ce que, malheureusement, nous ne pouvons exclure, nous voulons l’entière vérité sur ce qui est arrivé. J’espère que nous n’attendrons pas trop longtemps avant qu’une procédure légale soit lancée pour leur rendre et nous rendre justice. Cela aurait une valeur symbolique pour les dizaines de milliers de disparus du pays », témoigne l’essayiste de 63 ans, l’un des plus grands penseurs syriens de sa génération, devant une cinquantaine de jeunes militants et d’anciens compagnons de détention.

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