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Histoires Web mercredi, janvier 8
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Diriger Orsay était le rêve de sa vie. Après onze années à la tête des musées de Rouen, Sylvain Amic, 57 ans, passé par le cabinet de l’ancienne ministre de la culture Rima Abdul Malak, a succédé, en avril, à Christophe Leribault à la tête du musée parisien. Moins d’un an après sa nomination, le président d’Orsay et de l’Orangerie, spécialiste du XIXe siècle, explique au Monde les axes de son projet, porté sur le maillage territorial et l’immersif, ainsi que le grand chantier à l’initiative de son prédécesseur.

En 2024, les musées d’Orsay et de l’Orangerie ont accueilli 4,9 millions de visiteurs, une baisse de 3 % par rapport à 2023, imputable aux Jeux olympiques (JO). Est-ce un moindre mal, alors que la chute estivale était de l’ordre de 20 % ?

Nous avions anticipé une baisse plus grande, mais on est au-dessus de nos prévisions grâce à une programmation automnale intense, avec « Caillebotte », qui engrange 6 500 entrées par jour, et la collection Heinz Berggruen à l’Orangerie, qui accueille 4 400 visiteurs journaliers. Oui, cet été, les JO ont fait baisser le nombre d’entrées par rapport à 2023, de 26 % à Orsay et de 22 % à l’Orangerie. Mais 2023, je le rappelle, était une année de fréquentation record en raison, notamment, de l’exposition Van Gogh. On a eu, à l’occasion des JO, plus de primovisiteurs, des gens plus jeunes qui portaient des claquettes aux pieds et des drapeaux à la main. On a pu voir comme le sport peut être un embrayeur intéressant, par exemple lorsque l’on a organisé les grands moments collectifs de danse. Cela a donné l’image d’un musée comme lieu des possibles.

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