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A en croire le Groupe ADP, gestionnaire, notamment, des aéroports parisiens de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly, la France n’a pas attendu les intrusions répétées, ces derniers jours, de drones au-dessus de plateformes aéroportuaires et d’une base militaire au Danemark et en Norvège pour prendre des dispositions afin de parer à ces survols intempestifs.
Groupe ADP signale qu’il « a déployé [autour de ses aéroports] des dispositifs de détection des drones conçus par sa filiale Hologarde ». Les deux aéroports parisiens ont déjà vu leur activité perturbée par des survols illicites d’engins. En 2016, les vols en direction d’Orly ont été déviés, par précaution, pendant une vingtaine de minutes à cause d’une alerte au drone.
C’est depuis 2017 que Groupe ADP a pris cette menace au sérieux. Notamment avec la création, cette année-là, de sa filiale Hologarde, à laquelle le gestionnaire d’aéroports a confié la mission « de surveiller et gérer les drones dans l’espace aérien basse altitude ». Toutefois, Hologarde n’a pas travaillé seule. Dès ses débuts, elle a fait appel aux compétences du groupe Thales et de la direction des services de la navigation aérienne.
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