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« Stellantis ramène 1 500 emplois aux Etats-Unis après avoir rencontré [le président des Etats-Unis, Donald] Trump », écrit la Maison Blanche sur le réseau X. Voilà un président efficace, qui repeuple l’Amérique industrielle en deux jours. En fait, l’annonce du constructeur automobile franco-italo-américain est l’aboutissement d’une négociation de longue date. En 2023, à la suite d’une grève massive conduite par le syndicat de l’automobile United Auto Workers, Stellantis avait promis le redémarrage de l’usine de Belvidere, dans l’Illinois, et un investissement de près de 5 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros). Promesse retirée en août 2024 au vu des mauvais résultats de l’entreprise, provoquant la colère des syndicats contre le PDG, Carlos Tavares.

Depuis, l’irascible patron a été remercié et, lundi 20 janvier, un nouveau locataire s’est installé à la Maison Blanche. Le mot d’ordre est désormais : surtout ne pas se fâcher. John Elkann, l’héritier de l’empire Agnelli et président de Stellantis, a rencontré Donald Trump et annoncé la réouverture de l’usine de Belvidere ainsi que des investissements dans quatre autres sites américains du groupe.

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