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Des dix longs-métrages nommés cette année pour l’Oscar du meilleur film, il est le dernier à nous arriver en France, précédé de critiques élogieuses de la presse anglo-saxonne et de nombreuses récompenses. Et le seul à ne pas bénéficier d’une sortie en salle. A regret, tant Nickel Boys, le deuxième essai signé RaMell Ross (Hale County, jour après jour, en 2018), se démarque par son utilisation inventive des moyens du cinéma pour faire de son récit un objet singulier, aussi politique que poétique.
Mise en ligne jeudi 27 février, sur Prime Video, cette adaptation du roman de Colson Whitehead, qui a reçu le prix Pulitzer en 2020, en reprend la trame dramatique : Elwood Curtis (Ethan Herisse), un brillant lycéen afro-américain élevé par sa grand-mère dans la Floride des années 1960, est condamné par erreur pour une infraction qu’il n’a pas commise et envoyé dans une maison de correction ségréguée. Il s’y lie d’amitié avec Jack Turner (Brandon Wilson), un camarade plus affûté qui l’aide à s’adapter aux codes de cette institution où les jeunes Noirs subissent tortures et humiliations. Jusqu’à, pour certains, disparaître mystérieusement au cœur de la nuit.
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