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C’est le branle-bas de combat contre les abus liés à l’irruption du secteur lucratif dans le domaine de la formation postbac. Le phénomène n’est pas tout à fait nouveau, mais les actions de régulation tardent à venir, le tout dans une certaine confusion.

A l’heure où les candidats sur Parcoursup doivent valider leurs vœux avant le 2 avril à minuit, la question de la qualité de l’offre de formation supérieure est prégnante. En vertu d’un nouvel arrêté, une dizaine de cursus ont été discrètement retirés de la plateforme au mois de mars, à la demande du ministre chargé de l’enseignement supérieur, Philippe Baptiste, sans que leurs noms soient rendus publics.

Pour le reste, la partie se joue largement en dehors de Parcoursup, avec ces centaines de structures commerciales qui ont ouvert des centres de formation par apprentissage pour profiter de la manne des financements publics liés à la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel de 2018. Une inspection interministérielle doit être missionnée « pour une plus grande transparence du fonctionnement des établissements d’enseignement supérieur privés à but lucratif », a annoncé, le 11 mars, la ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, Elisabeth Borne, après la publication, le 5 mars, de l’ouvrage Le Cube, une enquête de la journaliste Claire Marchal sur les pratiques de la holding Galileo (Flammarion, 384 pages, 22 euros).

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