La France, berceau des Lumières, est renommée pour ses réalisations technologiques et culturelles, qui ont participé aux progrès fondamentaux de l’humanité. Du bateau à vapeur à l’aviation, en passant par la physique nucléaire et le cinéma, les innovations françaises ont dynamisé son économie et amélioré considérablement la vie de ses citoyens et des autres peuples du monde. Cela en fait un lieu naturel, en Europe, pour discuter de la manière de faire avancer l’intelligence artificielle (IA) et d’en étendre les retombées économiques, afin que tous, en France et dans toute l’Europe, puissent partager cette croissance.
Le prochain sommet pour l’action sur l’IA, organisé à Paris sous l’égide du président français, Emmanuel Macron, intervient à un moment où les nations du monde entier – et particulièrement en Europe – cherchent à stimuler leurs économies. En Europe, une grande partie des discussions s’est concentrée sur ce que l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a qualifié de « fossé de l’innovation » entre l’Europe, les Etats-Unis et la Chine, et qu’il a décrit comme un « défi existentiel » pour l’avenir de l’Union.
L’IA est au cœur de ce défi. C’est une technologie qui améliore la productivité en mettant des outils entre les mains des individus pour les aider à résoudre des problèmes complexes – qu’il s’agisse d’améliorer les diagnostics médicaux, d’accélérer les recherches scientifiques ou d’aider les élèves à apprendre en classe. C’est pourquoi nous considérons cette époque comme le début de l’ère de l’intelligence.
Un écosystème dynamique
Partout dans le monde, les pays tournés vers l’avenir comprennent que l’IA sera à la hauteur des grandes innovations technologiques historiques – l’électricité, le transistor, l’ordinateur personnel – qui, par les gains de productivité qu’elles ont générés, ont ouvert de nouveaux horizons économiques. Le développement des capacités productives de l’IA sera essentiel pour assurer une croissance durable, créer des emplois, améliorer la santé, transformer l’éducation et repousser les limites de la science.
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